Gianni Colombo vient de l’art optique, la vidéo a été faites avec un vobulateur, il s’agit d’un générateur qui permet de visualiser une fréquence ou un signal sur le téléviseur.
"D'une figure géométrique très simple, un carré délimité en noir et blanc, qui tourne lentement, Colombo dessine une suite de variations dynamiques toujours plus complexe: la figure vibre, se dilate et se contracte, frémit, se transformant en impulsions lumineuses. Ces effets sont obtenus grâce à l'appareil « vobulateur ». À l'élaboration visuelle de Columbus est donné en réponse et commentaire le son d'Agnetti, qui a conçu un instrument, le « neg », pour obtenir le négatif du son ; permet c’est-à-dire de percevoir ou la note fixe à la place du silence ou le silence à la place de la voix lors d'un enregistrement sonore. « Par conséquent », conclut Agnetti dans son intervention coordonnée avec celle de Colombo, la « figure géométrique que vous avez observée n’est corsé en rien, alors que les mots que vous avez entendus sont le silences." (Source : Tommaso Trini, "Di videotape in videotappa", Domus, n° 495, février 1971, p. 51).
Il reste la numérisation d’un extrait retrouvé récemment par Lisa Parolo dans les archives de l’artiste Vincenzo Agnetti, malheureusement la numérisation est sans son, bien que la vidéo était sonore. La bande reste introuvable. On conserve comme trace de la totalité de cette vidéo, uniquement des photogrammes montrant les différentes étapes de variations de l’œuvre visible sur le site des archives de Gianni Colombo. (Source : site web Gianni Colombo).
Tommaso Trini écrit que la vidéo dure neuf minutes. (Source : Tommaso Trini, "Di videotape in videotappa", Domus, n° 495, février 1971, p. 51).
- Telemuseo, Eurodomus 3, Milan, mai 1970.
- Tommaso Trini, "Di videotape in videotappa", Domus, n° 495, février 1971.